GRÂCE POUR NOS CHERES NARINES (Les mauvaises odeurs)
Quand nous passons les sélections pour devenir PNC, nous avons droit à une batterie d'entretien et de tests psychotechniques.
Sommes nous vraiment fait pour exercer ce beau métier?
Toutes sortes de questions nous sont posées. Questions sur nos motivations, la vie en communauté, nos rapports avec la hiérarchie, notre conception de la vie, l'amitié etc, etc, j'en passe et des meilleures. Tel des grenouilles de laboratoires, nous sommes disséqués. Les recruteurs veulent savoir ce que nous avons dans le ventre. Et nous avons intérêt à être cohérents dans nos réponses, car professionnalisme et expérience oblige, il savent déceler la faille qui leur fera rendre un verdict sans appel
"Nous sommes au regret de vous informer que vous n'avez pas le profil........."
Bon restons réalistes, les erreurs de casting sont toujours possibles et parfois, des gens très bien n'arrivent pas à passer à travers les mailles du filet. Mais dans l'ensemble, tout ça est assez bien ficelé.
Alors, si lors de la sélection, nous tombons sur un recruteur un peu vicieux qui veut savoir si les mauvaises odeurs nous dérangent, notre cri du coeur s'élève:
"J'adooooore les mauvaises odeurs"
Que ne ferait on pas pour avoir un job!
Mais une fois dans les avions, c'est une autre histoire. Nos délicates narines sont malmenées, torturées, meurtries par un éventail d'odeurs aussi diverses que désagréables: puanteur des toilettes après le passage de certains ou avant l'arrivée à destination (et parfois même avant l'arrivée des passagers à bord), effluves de pets, d'haleine, de pieds, de sueur....... tout cela mélangés au doux fumet des cassolettes et des croissants qui chauffent ou aux odeurs d'eaux de Cologne et parfums divers.
Nous baignons tellement dans les odeurs qu' elles imprègnent notre uniforme et ce sont les autres qui nous le font remarquer à l'arrivée.
Une de mes copines, hôtesse au sol, m'a raconté que parfois l'odeur est tellement forte à l'ouverture des portes de l'avion qu'elle préfère rester en retrait sur la passerelle. Ou quelquefois, ce sont mes proches qui après un vol, alors que je suis encore en uniforme, me lancent un laconique:
"chérie tu pues l'avion".
A travers plusieurs histoires, je vous propose de vous faire une petite visite guidée dans l'univers impitoyable des mauvaises odeurs. Bouchez vous le nez et suivez moi!
Sommes nous vraiment fait pour exercer ce beau métier?
Toutes sortes de questions nous sont posées. Questions sur nos motivations, la vie en communauté, nos rapports avec la hiérarchie, notre conception de la vie, l'amitié etc, etc, j'en passe et des meilleures. Tel des grenouilles de laboratoires, nous sommes disséqués. Les recruteurs veulent savoir ce que nous avons dans le ventre. Et nous avons intérêt à être cohérents dans nos réponses, car professionnalisme et expérience oblige, il savent déceler la faille qui leur fera rendre un verdict sans appel
"Nous sommes au regret de vous informer que vous n'avez pas le profil........."
Bon restons réalistes, les erreurs de casting sont toujours possibles et parfois, des gens très bien n'arrivent pas à passer à travers les mailles du filet. Mais dans l'ensemble, tout ça est assez bien ficelé.
Alors, si lors de la sélection, nous tombons sur un recruteur un peu vicieux qui veut savoir si les mauvaises odeurs nous dérangent, notre cri du coeur s'élève:
"J'adooooore les mauvaises odeurs"
Que ne ferait on pas pour avoir un job!
Mais une fois dans les avions, c'est une autre histoire. Nos délicates narines sont malmenées, torturées, meurtries par un éventail d'odeurs aussi diverses que désagréables: puanteur des toilettes après le passage de certains ou avant l'arrivée à destination (et parfois même avant l'arrivée des passagers à bord), effluves de pets, d'haleine, de pieds, de sueur....... tout cela mélangés au doux fumet des cassolettes et des croissants qui chauffent ou aux odeurs d'eaux de Cologne et parfums divers.
Nous baignons tellement dans les odeurs qu' elles imprègnent notre uniforme et ce sont les autres qui nous le font remarquer à l'arrivée.
Une de mes copines, hôtesse au sol, m'a raconté que parfois l'odeur est tellement forte à l'ouverture des portes de l'avion qu'elle préfère rester en retrait sur la passerelle. Ou quelquefois, ce sont mes proches qui après un vol, alors que je suis encore en uniforme, me lancent un laconique:
"chérie tu pues l'avion".
A travers plusieurs histoires, je vous propose de vous faire une petite visite guidée dans l'univers impitoyable des mauvaises odeurs. Bouchez vous le nez et suivez moi!