L'avion du futur
Airbus a dévoilé ses projets pour l'avion du futur
Tout ceux qui s'y voient déjà devront faire preuve de patience pour certains et se contenter de rêver pour d'autres, car nos A340, A330, A380 et autres B777 ont encore de beaux jours devant eux. L'avion du futur ne sera pas commercialisé avant 2050.
Le concepteur Européen nous présente son petit bijou de technologie
Le toit transparent permet une vue panoramique du ciel et les sièges s'adaptent à votre morphologie.
Ces gros porteurs posséderont des cabines d'essayage virtuelles - indispensables quand vous partez en treck en Amerique du Sud ou vers les plages de l'Océan Indien - et de l'air vitaminé enrichi en antioxydants entre autres innovations.
La finalité d'Airbus est que le passager puisse « mener sa vie dans les nuages comme sur la terre, le tout avec moins de pollution, moins de bruit et plus de confort ».
Tout un programme, I'm impressed.
Naturellement, le clou du spectacle sera de pouvoir regarder les étoiles dans la « relaxing zone » située à l'avant de l'appareil, bien confortablement installé dans des sièges auto-massant.
C'est magnifique tout ça, n'est ce pas?
Un peu comme la robe de mariée extravagante et surtout importable présentée comme clou du défilé haute couture, mais qu'on ne verra jamais en boutique.
Moi, j'aimerais bien savoir ou et surtout comment vont être les espaces pour le PNC.
Les ingénieurs s'éclatent devant leurs ordinateurs alors qu'on entend des PNC se plaindre dans des galleys exigus, qu'on ne pense pas à eux en concevant les avions.
Ils ne croient pas si bien dire
Sur un de mes vols en Airbus un passager m'a demandé un jour, l'air de rien, si j'étais contente de travailler sur cet avion. A son air gonflé de fierté de l'ingénieur qui participe aux grands projets, j'ai tout de suite su que j'avais affaire à quelqu'un travaillant chez l'avionneur. Comme il est déconseillé de mentir au client, je fus franche et lui répondis que je préférais largement les Boeing car les galeys y étaient plus fonctionnels et plus confortables alors que ceux de l'airbus étaient, somme toute peu pratiques. Mon ingénieur espion, qui n'aurait pas tenu 2 secondes avant de se mettre à table à une séance de torture, se dégonfla aussitôt et se présenta rapidement - sûrement pour ne plus entendre le flot de mes griefs contre Airbus.
Bingo, j'avais vu juste, il travaillait à l'aménagement du type d'avion sur lequel je me trouvais. D'ailleurs il me confia qu'en ce moment ils planchaient sur la transformation des planchers de cockpit parce que les pilotes se plaignaient du froid au poste.
J'approuvai vigoureusement, il faisait un tel froid dans les galleys aussi que le PNC risquait à tout moment la pneumonie.
Mon interlocuteur me regarda d'un air confondu et me répondit:
« Oh les PNC, c'est vrai qu'on n'a pas pensé à eux »
Je restai sans voix (ce qui est assez rare pour être signalé)