LE PETOMANE DES TEMPS MODERNES (Les mauvaises odeurs)
Vol de jour vers les Etats-Unis.
Quand le passager arrive vers moi pendant l'embarquement, je suis tout sourire, mais je ne peux réprimer un petit froncement de nez imperceptible. De taille moyenne, un ventre de buveur de bière. Malgré la fraîcheur de ce matin d'automne des gouttes de sueur lui perlent le visage et de larges auréoles maculent sa chemise blanche au niveau des aisselles.
Je mets tout cela sur le compte du stress car le chemin qui mène jusqu'à l'avion est un vrai parcours du combattant, et je m'applique à l'accueillir le plus chaleureusement possible (mais en restant à bonne distance pour ne pas recevoir une pluie de gouttes de sueur sur la tronche). Je lui indique son siège, le 7B, situé dans ma zone de travail. En "affaires".
Cela fait deux heures que nous avons décollé, les passagers de ma zone sont charmants, le service du repas se déroule sans accroc, tout va bien.........ne serait ce cette petite odeur désagréable de souffre qui se répand de temps en temps dans la cabine et me prend à la gorge. Sommes nous en train de survoler un volcan en éruption, ou le marécage de shreck?
Fin du service repas. L'équipage range la cabine, les offices. Les passagers se rendent aux toilettes avant de s'installer pour le reste du vol. Justement 7B, mon passager stressé de l'embarquement fait la queue pour s'y rendre lui aussi. M'activant à côté de lui, je comprends brusquement l'origine de l'odeur fétide ressentie peu avant dans la cabine. Il n'a pas pu se retenir et vient de lâcher une petite bombe silencieuse et (mal) odorante.
Monsieur, pétomane des temps modernes a trouvé l'endroit idéal pour donner une représentation: l'avion. Au milieu de cette foule de passagers, qui osera penser que cette odeur nauséabonde vient de lui?
A l'aise, il se lâche et libère son ventre proéminent de tout ses gaz intestinaux. Pauvre couche d'ozone!
Je cours vite à mon sac à main et m'asperge de "Rush" de Gucci, comme pour débarrasser mon corps de toutes particules de pets et dresser une barrière de protection invisible.
J'évite désormais de passer du côté de l'allée ou se trouve 7B, et si je n'ai pas le choix, j'y vais en apnée.
Au moment du second service, c'est devenue zone sinistrée. Mais bon sang, il s'est fait dessus ou quoi!
Mais je m'estime tout de même chanceuse par rapport à ses pauvres voisins qui ont dû supporter ça pendant toute la durée du vol.
Je me promet quand même de toujours avoir sur moi à l'avenir un petit pot de baume du tigre. Une petite pointe déposée à la base des narines, façon "les experts" vous protège efficacement de tous dangers olfactifs.
Mais qu'est ce qu'on peut mentir quand on cherche du boulot!
Quand le passager arrive vers moi pendant l'embarquement, je suis tout sourire, mais je ne peux réprimer un petit froncement de nez imperceptible. De taille moyenne, un ventre de buveur de bière. Malgré la fraîcheur de ce matin d'automne des gouttes de sueur lui perlent le visage et de larges auréoles maculent sa chemise blanche au niveau des aisselles.
Je mets tout cela sur le compte du stress car le chemin qui mène jusqu'à l'avion est un vrai parcours du combattant, et je m'applique à l'accueillir le plus chaleureusement possible (mais en restant à bonne distance pour ne pas recevoir une pluie de gouttes de sueur sur la tronche). Je lui indique son siège, le 7B, situé dans ma zone de travail. En "affaires".
Cela fait deux heures que nous avons décollé, les passagers de ma zone sont charmants, le service du repas se déroule sans accroc, tout va bien.........ne serait ce cette petite odeur désagréable de souffre qui se répand de temps en temps dans la cabine et me prend à la gorge. Sommes nous en train de survoler un volcan en éruption, ou le marécage de shreck?
Fin du service repas. L'équipage range la cabine, les offices. Les passagers se rendent aux toilettes avant de s'installer pour le reste du vol. Justement 7B, mon passager stressé de l'embarquement fait la queue pour s'y rendre lui aussi. M'activant à côté de lui, je comprends brusquement l'origine de l'odeur fétide ressentie peu avant dans la cabine. Il n'a pas pu se retenir et vient de lâcher une petite bombe silencieuse et (mal) odorante.
Monsieur, pétomane des temps modernes a trouvé l'endroit idéal pour donner une représentation: l'avion. Au milieu de cette foule de passagers, qui osera penser que cette odeur nauséabonde vient de lui?
A l'aise, il se lâche et libère son ventre proéminent de tout ses gaz intestinaux. Pauvre couche d'ozone!
Je cours vite à mon sac à main et m'asperge de "Rush" de Gucci, comme pour débarrasser mon corps de toutes particules de pets et dresser une barrière de protection invisible.
J'évite désormais de passer du côté de l'allée ou se trouve 7B, et si je n'ai pas le choix, j'y vais en apnée.
Au moment du second service, c'est devenue zone sinistrée. Mais bon sang, il s'est fait dessus ou quoi!
Mais je m'estime tout de même chanceuse par rapport à ses pauvres voisins qui ont dû supporter ça pendant toute la durée du vol.
Je me promet quand même de toujours avoir sur moi à l'avenir un petit pot de baume du tigre. Une petite pointe déposée à la base des narines, façon "les experts" vous protège efficacement de tous dangers olfactifs.
Mais qu'est ce qu'on peut mentir quand on cherche du boulot!