LES PASSAGERS
Notre raison d'exister.
Au point de vue commercial ce sont des clients, mais quand on parle de sécurité à bord ils redeviennent des passagers.
Sans eux, nous serions PNC à pôle emploi. Et heureusement nous sommes aussi importants pour eux qu'ils le sont pour nous. Une enquête réalisée auprès de passagers dans plusieurs aéroports internationaux a révélé que les PNC comptaient à 34% dans le choix d'une compagnie aérienne. Pas mal!
Mais avant tout faisons un petit retour en arrière
Avant on se rendait à l'aéroport pour prendre l'avion bien sur, mais beaucoup y allaient pour le plaisir de rêver en admirant ces grosses machines métalliques qui déversaient et engloutissaient leurs flots de chanceux arrivant ou partant pour une destination lointaine.
Je me rappelle mon enfance sur une île far far far away.
A l'époque le simple fait de se rendre à l'aéroport pour accompagner quelqu'un "partant en France" était déjà un évènement. C'était grain d'or, collier chou, collants par 28°, ploum ploum, tralala et je ne vous raconte même pas quand il s'agissait de voyager. Il fallait s'habiller comme pour aller à un mariage ou mieux aux oscars!
Avec la démocratisation des voyages aériens, de plus en plus de gens prennent l'avion et aujourd'hui, voler n'a plus la magie d'avant. L'avion est devenu un moyen de transport presque banal en même temps que l'éventail de passagers s'est élargi.
Dans notre jargon, on les appelle PAX. La paix en latin. Mais croyez moi, ils peuvent ne pas être de tous repos.
Bien sur, ils ne posent pas que des problèmes. Sur la majorité des vols c'est RAS, rien à signaler. En règle général, ils sont faciles, sympathiques, certains sont même extraordinaires. Et puis il y a ceux dont vous vous souviendrez pendant longtemps. Ceux qui vous émeuvent, ceux qui vous touchent, ceux que vous soignez, vous veillez sur eux comme si ils étaient un membre de votre famille. Ceux qui vous choquent, ceux qui vous méprisent, ceux qui vous insultent, ceux qui vous hurlent dessus ou qui vous tapent dessus, ceux qui se battent, ceux qui s'ennuient (et qui vous ennuient), ceux qui vous draguent, ceux qui s'envoient en l'air, celles qui accouchent, les amants, les riches, les stars......Ils nous font rire, pleurer. On les adore, on les déteste. Plus nous accumulons les heures de vol et plus nous en apprenons sur les bizarreries du genre humain. Nous devons avoir avec eux des réserves inépuisables de patience et de diplomatie tout en pensant à milles choses qu'ils n'imaginent pas importantes, mais dont leur sécurité dépend.
Et dans les hôtels, nous nous régalons, lors de petits déjeuners à rallonge des histoires de cette société disparate.
J'ai eu envie de vous offrir un florilège des histoires qui sont arrivés à certains de mes amis ou collègues ou à moi même. De partager quelques une de ces situations qui en disent long sur notre meeeeeerveilleux métier et face auxquelles nous essayons toujours d'appliquer la même devise:
Garder son sang-froid et son sourire en toutes circonstances.
Je vous invite à attacher votre ceinture, redresser le dossier de votre siège et la tablette vous faisant face.
Tout l'équipage se joint à moi pour vous souhaiter un agréable voyage sur les lignes de "passagers en folie"
Au point de vue commercial ce sont des clients, mais quand on parle de sécurité à bord ils redeviennent des passagers.
Sans eux, nous serions PNC à pôle emploi. Et heureusement nous sommes aussi importants pour eux qu'ils le sont pour nous. Une enquête réalisée auprès de passagers dans plusieurs aéroports internationaux a révélé que les PNC comptaient à 34% dans le choix d'une compagnie aérienne. Pas mal!
Mais avant tout faisons un petit retour en arrière
Avant on se rendait à l'aéroport pour prendre l'avion bien sur, mais beaucoup y allaient pour le plaisir de rêver en admirant ces grosses machines métalliques qui déversaient et engloutissaient leurs flots de chanceux arrivant ou partant pour une destination lointaine.
Je me rappelle mon enfance sur une île far far far away.
A l'époque le simple fait de se rendre à l'aéroport pour accompagner quelqu'un "partant en France" était déjà un évènement. C'était grain d'or, collier chou, collants par 28°, ploum ploum, tralala et je ne vous raconte même pas quand il s'agissait de voyager. Il fallait s'habiller comme pour aller à un mariage ou mieux aux oscars!
Avec la démocratisation des voyages aériens, de plus en plus de gens prennent l'avion et aujourd'hui, voler n'a plus la magie d'avant. L'avion est devenu un moyen de transport presque banal en même temps que l'éventail de passagers s'est élargi.
Dans notre jargon, on les appelle PAX. La paix en latin. Mais croyez moi, ils peuvent ne pas être de tous repos.
Bien sur, ils ne posent pas que des problèmes. Sur la majorité des vols c'est RAS, rien à signaler. En règle général, ils sont faciles, sympathiques, certains sont même extraordinaires. Et puis il y a ceux dont vous vous souviendrez pendant longtemps. Ceux qui vous émeuvent, ceux qui vous touchent, ceux que vous soignez, vous veillez sur eux comme si ils étaient un membre de votre famille. Ceux qui vous choquent, ceux qui vous méprisent, ceux qui vous insultent, ceux qui vous hurlent dessus ou qui vous tapent dessus, ceux qui se battent, ceux qui s'ennuient (et qui vous ennuient), ceux qui vous draguent, ceux qui s'envoient en l'air, celles qui accouchent, les amants, les riches, les stars......Ils nous font rire, pleurer. On les adore, on les déteste. Plus nous accumulons les heures de vol et plus nous en apprenons sur les bizarreries du genre humain. Nous devons avoir avec eux des réserves inépuisables de patience et de diplomatie tout en pensant à milles choses qu'ils n'imaginent pas importantes, mais dont leur sécurité dépend.
Et dans les hôtels, nous nous régalons, lors de petits déjeuners à rallonge des histoires de cette société disparate.
J'ai eu envie de vous offrir un florilège des histoires qui sont arrivés à certains de mes amis ou collègues ou à moi même. De partager quelques une de ces situations qui en disent long sur notre meeeeeerveilleux métier et face auxquelles nous essayons toujours d'appliquer la même devise:
Garder son sang-froid et son sourire en toutes circonstances.
Je vous invite à attacher votre ceinture, redresser le dossier de votre siège et la tablette vous faisant face.
Tout l'équipage se joint à moi pour vous souhaiter un agréable voyage sur les lignes de "passagers en folie"