VOYAGE AU BOUT DE L'ENFER- 2ème partie-(Les ravages de l'alcool)
Le soleil s'est levé.
La musique et les chants se sont tus.
La magie s'est lentement dissipée et le vol a repris son cours normal.
Les PNC ont fini le service petit déjeuner, les ventes détaxées sont effectuées. Tout le monde s'installe pour les quelques heures de vol restantes.
Malheureusement, la belle harmonie entre le groupe folklorique et les autres passagers se fissure lentement. Ces derniers commencent à se plaindre du bruit que font les danseurs. Rien de bien méchant d'ailleurs. Ils commentent joyeusement l'aventure qui les attend.
Seul petit bémol, un des membres du groupe a acheté une bouteille de whisky et l'alcool lui monte à la tête.
Les PNC interviennent une première fois alors qu'il s'engueule avec sa copine. Le CCP, seul homme de cet équipage de 10 PNC a été basé à Tahiti. Il discute calmement avec l'élément perturbateur et arrive à se faire remettre la bouteille de whisky en promettant de la mettre au frais. Tout en douceur, il arrive à calmer le jeu
Mais à peine un quart d'heure plus tard, tout dégénère.
Le tané envoie deux baffes à sa vahiné. Celle ci décidée à ne pas se laisser faire, réplique et le couple commence à se battre comme deux chiffonniers(enfin c'est surtout la vahiné qui prend). Aussitôt les copains interviennent et tentent de le maîtriser augmentant immédiatement sa fureur, et la gentille dispute d'amoureux se transforme en bagarre de rues entre une montagne de muscles imbibé d'alcool et déchaîné et ses copains fabriqués dans le même moule.
Plus ils essaient de le ceinturer, plus il se défend. Les coups pleuvent de tous les côtés; le dossier d'un siège ne résiste pas et se couche sous le poids d'un des boxeurs, un cache hublot est arraché.
Les américains en lune de miel ont la sensation de basculer de "Autant en emporte le vent" à "Apocalypse now"
- Oh my GOD, it's like in a bad movie!
Ils s'enfuient tous vers l'avant aux cris de
- we don't feel secure! (nous sommes en danger)
suivis évidemment par tous les autres passagers de la zone arrière ou à lieu la bataille.
Les hôtesses, conscientes du danger que représente cet afflux subit de gens vers l'avant de l'appareil déploient toute leur énergie et leur savoir faire pour les calmer et les repousser.
Dans le même temps, la situation s'apaise à l'arrière. Ceux du groupe qui n'ont pas pris part au combat sont arrivés, dans une grande cacophonie, à calmer les esprits. Le forcené est maîtrisé, engueulé, menacé. Le CCP lui explique qu' au moindre battement de cils de sa part, ce sera le FBI et les prisons du FBI à l'arrivée. Tout ça très fermement, mais sans braquer le jeune homme qui semble prendre la mouche très vite et sans raison. Bon il est vrai qu'il était déjà en altitude quand il est arrivé à bord et l'alcool n'a pas arrangé les choses.
Le CCP veut éviter tout chaos qui mettrait en jeu la sécurité du vol. Parlementer avec le groupe et le jeune homme semble marcher. Ce dernier promet, jure qu'il est calmé et la troupe certifie qu'il n'y aura plus de problème entre eux.
Et ils tiennent parole. Le reste du vol se passe calmement. Avec tous les évènements de la journée, les PNC n'ont pas eu le temps de chômer, et il faut déjà préparer la cabine pour l'atterrissage.
Le cauchemar va bientôt s'arrêter. Les flics seront certainement prévenus.
Quand à eux, ils auront évité le pire. Le CCP est assez satisfait de la façon dont l'équipage a géré la crise. Les hôtesses ont été excellentes dans la gestion des passagers paniqués et lui même semble avoir su trouver les mots pour calmer le bagarreur de la bande. Naturellement un rapport a été rédigé. La suite n'est plus de son ressort.
- PNC, préparez vous pour l'atterrissage.
Les PNC sont soulagés en entendant cette phrase. Ce vol qui avait si bien commencé avait subitement sombré dans l'horreur et ils n'étaient pas mécontents que cela s'arrête. Fatigués physiquement de s'être levé tôt et nerveusement de la crise qu'il venait de subir, les PNC se remettent en condition pour la dernière ligne droite avant l'arrivée......
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La musique et les chants se sont tus.
La magie s'est lentement dissipée et le vol a repris son cours normal.
Les PNC ont fini le service petit déjeuner, les ventes détaxées sont effectuées. Tout le monde s'installe pour les quelques heures de vol restantes.
Malheureusement, la belle harmonie entre le groupe folklorique et les autres passagers se fissure lentement. Ces derniers commencent à se plaindre du bruit que font les danseurs. Rien de bien méchant d'ailleurs. Ils commentent joyeusement l'aventure qui les attend.
Seul petit bémol, un des membres du groupe a acheté une bouteille de whisky et l'alcool lui monte à la tête.
Les PNC interviennent une première fois alors qu'il s'engueule avec sa copine. Le CCP, seul homme de cet équipage de 10 PNC a été basé à Tahiti. Il discute calmement avec l'élément perturbateur et arrive à se faire remettre la bouteille de whisky en promettant de la mettre au frais. Tout en douceur, il arrive à calmer le jeu
Mais à peine un quart d'heure plus tard, tout dégénère.
Le tané envoie deux baffes à sa vahiné. Celle ci décidée à ne pas se laisser faire, réplique et le couple commence à se battre comme deux chiffonniers(enfin c'est surtout la vahiné qui prend). Aussitôt les copains interviennent et tentent de le maîtriser augmentant immédiatement sa fureur, et la gentille dispute d'amoureux se transforme en bagarre de rues entre une montagne de muscles imbibé d'alcool et déchaîné et ses copains fabriqués dans le même moule.
Plus ils essaient de le ceinturer, plus il se défend. Les coups pleuvent de tous les côtés; le dossier d'un siège ne résiste pas et se couche sous le poids d'un des boxeurs, un cache hublot est arraché.
Les américains en lune de miel ont la sensation de basculer de "Autant en emporte le vent" à "Apocalypse now"
- Oh my GOD, it's like in a bad movie!
Ils s'enfuient tous vers l'avant aux cris de
- we don't feel secure! (nous sommes en danger)
suivis évidemment par tous les autres passagers de la zone arrière ou à lieu la bataille.
Les hôtesses, conscientes du danger que représente cet afflux subit de gens vers l'avant de l'appareil déploient toute leur énergie et leur savoir faire pour les calmer et les repousser.
Dans le même temps, la situation s'apaise à l'arrière. Ceux du groupe qui n'ont pas pris part au combat sont arrivés, dans une grande cacophonie, à calmer les esprits. Le forcené est maîtrisé, engueulé, menacé. Le CCP lui explique qu' au moindre battement de cils de sa part, ce sera le FBI et les prisons du FBI à l'arrivée. Tout ça très fermement, mais sans braquer le jeune homme qui semble prendre la mouche très vite et sans raison. Bon il est vrai qu'il était déjà en altitude quand il est arrivé à bord et l'alcool n'a pas arrangé les choses.
Le CCP veut éviter tout chaos qui mettrait en jeu la sécurité du vol. Parlementer avec le groupe et le jeune homme semble marcher. Ce dernier promet, jure qu'il est calmé et la troupe certifie qu'il n'y aura plus de problème entre eux.
Et ils tiennent parole. Le reste du vol se passe calmement. Avec tous les évènements de la journée, les PNC n'ont pas eu le temps de chômer, et il faut déjà préparer la cabine pour l'atterrissage.
Le cauchemar va bientôt s'arrêter. Les flics seront certainement prévenus.
Quand à eux, ils auront évité le pire. Le CCP est assez satisfait de la façon dont l'équipage a géré la crise. Les hôtesses ont été excellentes dans la gestion des passagers paniqués et lui même semble avoir su trouver les mots pour calmer le bagarreur de la bande. Naturellement un rapport a été rédigé. La suite n'est plus de son ressort.
- PNC, préparez vous pour l'atterrissage.
Les PNC sont soulagés en entendant cette phrase. Ce vol qui avait si bien commencé avait subitement sombré dans l'horreur et ils n'étaient pas mécontents que cela s'arrête. Fatigués physiquement de s'être levé tôt et nerveusement de la crise qu'il venait de subir, les PNC se remettent en condition pour la dernière ligne droite avant l'arrivée......
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