VOYAGE AU BOUT DE L'ENFER- 4ème partie et Fin-(Les ravages de l'alcool)
....suite et fin. La porte de débarquement est à peine verrouillée en position ouverte que quatre mastodontes en uniforme bleu marine se précipitent à l'intérieur et se dirigent directement vers l'arrière de l'appareil. Leur physique imposant et les 3 lettres FBI plantées dans leur dos suffisent à calmer les ardeurs à débarquer des passagers pressés. Mais pour la majorité de la cabine, les consignes sont plus que respectées. Personne ne bouge alors que l'avion est immobile depuis un moment. Les passagers, grands amateurs de frissons ne veulent pas rater l'arrestation. Ce serait comme rater la fin du film dans lequel ils ont été figurants.
A l'arrière, malheureusement pour lui, le rebelle n'a toujours pas dépressurisé. Il a recommencé à s'agiter et il invective ses collègues qui lui reprochent ce qu'il vient de faire. Dommage pour lui, car les "ptit gars du FBI" ne font pas dans la dentelle. Ils se jettent sur lui, et tout balèze qu'il ait pu paraître aux yeux de l'équipage et des passagers, Hulk trouve là plus fort que lui. En deux temps, trois mouvement, il est plaqué au sol face contre terre, menotté et attrapé par le short et le tee-shirt comme un vulgaire sac de sport. Puis les flics et leur paquet remontent tout l'avion jusqu'à la sortie alors que la tête du malchanceux cogne les montants de chaque siège au passage
Bizarrement, le jeune fou déchaîné n'oppose aucune résistance à son arrestation.
En 10mn, l'affaire est emballé, pesé, réglé, et les autre passagers peuvent enfin débarquer.
Vidé, l'équipage allaient enfin pouvoir se reposer et profiter de cette escale bien mérité à Los Angeles. Malgré les coups reçus, la chef de cabine et le mécanicien allaient bien. Ils pourraient commencer par tous se réunir au crew lounge pour boire un verre, parler, raconter, dédramatiser, et puis finir par en rire, seul façon pour eux de pouvoir continuer.
Trois jours plus tard au départ de Los A.ngeles pour Paris Orly, le même équipage eut le plaisir d'accueillir à nouveau à Bord le jeune marquisien.
Je vous entends déjà dire: c'est inadmissible, dans les avions on peut boire, péter un câble, on fait trois jours et on revient après tout frais payés.
Rassurez vous aujourd'hui, et heureusement pour nous, les choses ont bien changées. Les compagnies prennent des mesures très sérieuses contre les fauteurs de troubles et les conséquences judiciaires peuvent être très lourdes (surtout si comme certains peoples, vous ne pouvez pas vous faire pardonner avec un gros chèque)
Les 3 jours passés dans les geôles américaines avaient complètement dégrisé notre gars et l'avaient rendu doux comme un agneau. Ce fut un passager modèle. Rien à voir avec la brute sanguinaire du vol précédent. Il s'excusa auprès de toutes les hôtesses, et tint absolument à faire la bise à la chef de cabine pour se faire pardonner.
Il ne broncha pas des 11 heures que dura le vol et tout le monde finit par l'oublier.
Le vol terminé, alors que l'équipage sortait de la zone sous douane pour se rendre dans les locaux de la compagnie, il tomba nez à nez avec le jeune repenti et les gens venus l'accueillir à l'aéroport d'Orly.
Le jeune homme était en train de bousculer violemment son manager et l'aurait frappé sans l'intervention des autres. Il venait de se faire renvoyer de la troupe!
A l'arrière, malheureusement pour lui, le rebelle n'a toujours pas dépressurisé. Il a recommencé à s'agiter et il invective ses collègues qui lui reprochent ce qu'il vient de faire. Dommage pour lui, car les "ptit gars du FBI" ne font pas dans la dentelle. Ils se jettent sur lui, et tout balèze qu'il ait pu paraître aux yeux de l'équipage et des passagers, Hulk trouve là plus fort que lui. En deux temps, trois mouvement, il est plaqué au sol face contre terre, menotté et attrapé par le short et le tee-shirt comme un vulgaire sac de sport. Puis les flics et leur paquet remontent tout l'avion jusqu'à la sortie alors que la tête du malchanceux cogne les montants de chaque siège au passage
Bizarrement, le jeune fou déchaîné n'oppose aucune résistance à son arrestation.
En 10mn, l'affaire est emballé, pesé, réglé, et les autre passagers peuvent enfin débarquer.
Vidé, l'équipage allaient enfin pouvoir se reposer et profiter de cette escale bien mérité à Los Angeles. Malgré les coups reçus, la chef de cabine et le mécanicien allaient bien. Ils pourraient commencer par tous se réunir au crew lounge pour boire un verre, parler, raconter, dédramatiser, et puis finir par en rire, seul façon pour eux de pouvoir continuer.
Trois jours plus tard au départ de Los A.ngeles pour Paris Orly, le même équipage eut le plaisir d'accueillir à nouveau à Bord le jeune marquisien.
Je vous entends déjà dire: c'est inadmissible, dans les avions on peut boire, péter un câble, on fait trois jours et on revient après tout frais payés.
Rassurez vous aujourd'hui, et heureusement pour nous, les choses ont bien changées. Les compagnies prennent des mesures très sérieuses contre les fauteurs de troubles et les conséquences judiciaires peuvent être très lourdes (surtout si comme certains peoples, vous ne pouvez pas vous faire pardonner avec un gros chèque)
Les 3 jours passés dans les geôles américaines avaient complètement dégrisé notre gars et l'avaient rendu doux comme un agneau. Ce fut un passager modèle. Rien à voir avec la brute sanguinaire du vol précédent. Il s'excusa auprès de toutes les hôtesses, et tint absolument à faire la bise à la chef de cabine pour se faire pardonner.
Il ne broncha pas des 11 heures que dura le vol et tout le monde finit par l'oublier.
Le vol terminé, alors que l'équipage sortait de la zone sous douane pour se rendre dans les locaux de la compagnie, il tomba nez à nez avec le jeune repenti et les gens venus l'accueillir à l'aéroport d'Orly.
Le jeune homme était en train de bousculer violemment son manager et l'aurait frappé sans l'intervention des autres. Il venait de se faire renvoyer de la troupe!